L'Histoire à François Rabelais.
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La Fille de la Chouette
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MessageSujet: Articles et adresses internet   Articles et adresses internet EmptyMer 6 Déc - 16:49

voici quelques petits articles que l'on m'a envoyé. Je suis désolée, je n'ai pas toutes les références.


Nécropole préhistorique
La nécropole de Hallstatt est un des plus importants cimetières
préhistoriques du monde. Entre 1000 et 500 av. J.-C., environs 4000
personnes furent ensevelies ici. La richesse des dons funéraires
accompagnant les morts donna le nom de « Époque de Hallstatt » au
premier age de fer dans l´Europe centrale. Et « Culture de
Hallstatt » est un terme scientifique bien défini dans la recherche
préhistorique décrivant la culture matérielle dans la région
alpine entre le 8e et 5e siècle av. J.-C.
En 1846, le directeur des mines de Hallstatt, Johann Georg Ramsauer,
découvrit la nécropole que ressemble un cimetière. Jusqu´au 1863,
les excavations de Ramsauer portaient à la lumière du jour bien 980
tombes. Son désir de savoir, son talent de dessiner et sa profession
de mineur lui permirent de devenir un des pionniers de
l´archéologie moderne.
Ramsauer fut un des premiers à documenter avec des dessins ce que ses
excavations détruisaient. Aujourd´hui les objets trouvés par
Ramsauer se trouvent au département de la préhistoire du Musée de
Histoire de la Nature à Vienne et en partie aussi dans le musée de
Hallstatt.
La nécropole de Hallstatt:
Position: À l´entrée de la vallée élevée au-dessus de Hallstatt
originalement presque inaccessible.
Nombre des tombes: 2000-4000 dont environs 1300 ont été ouvertes
par les archéologues.
Types de tombes: Tombe plates non marquées à l´extérieur.
Profondeur moyenne: 100 à 150 cm.
Construction des tombes: Fond plat battu ou couvert de sable. En 121
cas, le corps fut déposé dans une bassine d´argile cuit.
Couverture des tombes: Pierres à gros grain
Mode de sépulture: 55% sépulture des corps, 45% incinération.
Position des corps: Pour la plupart orientés en direction est-ouest ;
corps étendu sur le dos regardant vers l´aperture de la vallée.
Incinération: Ces tombes contenaient la plupart des objets trouvés.
Presque toutes le tombes des guerriers étaient des dépôts des
cendres.
Tombes des guerriers: 19 contenant des épées, 38 contenant des
poignards.
Période d'usage: 8e au 4e siècle av. J.-C.
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La Fille de la Chouette
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MessageSujet: Re: Articles et adresses internet   Articles et adresses internet EmptyMer 6 Déc - 16:50

Fouille de la tombe princière de Vix
Printemps 1953

On connaissait depuis 1930, sur la colline du mont Lassois, dans la
commune de Vix, au Nord de la Côte-d´Or, l´existence d´un
habitat fortifié protohistorique, et deux tombes sous tumulus
contemporaines, pillées dans l´Antiquité, tout près de là, à
Sainte-Colombe. Mais c´est la découverte d´une tombe non violée,
d´une richesse excep-tionnelle, qui allait faire de Vix le grand
site de la fin du premier Âge du Fer à l´Ouest du Rhin. Repérée
en décembre 1952, fouillée dans les mois suivants, la « tombe
princière » fut l´objet d´une première publication par son
inventeur, René Joffroy, dès 1954.
Elle occupe, depuis, une place centrale dans les études et les
réflexions sur le réseau de sites de hauteur et de tombes sous
tumulus, qualifiés de « princiers », qui caractérisent la seconde
moitié du VIe siècle et les premières décennies du Ve , dans une
zone qui va au moins du Bade-Wurtemberg à la Bourgogne, en passant
par le plateau suisse.
À leur richesse, qui s´exprime surtout dans le mobilier des tombes,
s´ajoute l´abondance des objets étrusques et grecs, qui
témoignent des relations de ces « princes » avec les cultures
méditerranéennes. Une quinzaine de sites ont été repérés ou
explorés, mais une seule autre tombe est parvenue intacte, à
Hochdorf, près du site d´Asperg (Ludwigsburg).
La tombe de Vix est celle d´une femme, ce qui n´est pas sans
exemple à cette époque ; son rôle devait être plus religieux que
politique. C´est une inhumation, avec un char à quatre roues qui,
dans toutes les tombes très riches depuis la fin de l´Âge du
Bronze, est le signe du statut social du mort. La défunte portait une
riche parure : des anneaux de jambe et des bracelets, en lignite et
en bronze, deux colliers, l´un à perles de pierre, l´autre à
perles d´ambre, un ensemble de fibules ; un torque de bronze était
posé sur le ventre alors qu´elle portait au cou un extraordinaire
torque d´or - qu´on avait d´abord pris pour un diadème ¢, qui
pèse près de 500 grammes ; c´est un travail local ou régional,
sans antécédent véritable, fait par un orfèvre qui connaissait
très bien les techniques de l´orfèvrerie ibérique.
Le reste du mobilier est constitué par un ensemble de récipients :
le plus grand cratère à volutes de bronze grec qui nous soit
parvenu, oeuvre d´artisans de Grande Grèce, avec un riche décor
figuré ; deux coupes céramiques attiques ; une oenochoé (cruche) et
trois bassins de bronze étrusques ; une phiale en argent à bossette
dorée, dont la forme est locale, qui est le seul objet d´argent un
peu important de cette époque en Europe non méditerranéenne.
L´ensemble est une variante particulièrement riche des services à
boire importés de Méditerranée qui caractérisent les tombes riches
de tout le premier Âge du Fer, et qui montrent la fascination
qu´exerçait le banquet gréco-étrusque sur ces « princes ». Ceux
du Mont Lassois faisaient venir aussi des amphores à vin
marseillaises. Il s´est développé, à partir de ces données,
toute une réflexion sur les phénomènes d´acculturation.
Faut-il penser aussi au rôle de la consommation en commun de boissons
alcoolisées dans les sociétés dites primitives ? Le cratère de
Vix, les dernières analyses l´ont montré, contenait en effet une
boisson alcoolisée, comme le chaudron de bronze qui jouait le même
rôle dans la tombe de Hochdorf. L´archéologie et l´histoire se
rencontrent là avec l´ethnologie. La tombe contenait aussi
d´autres objets importés du Sud des Alpes : l´une au moins des
étoffes dont on a pu identifier les restes, et des pigments bleus et
rouges. La tombe de Vix est ainsi le témoignage le plus éclatant
d´une culture ouverte sur l´extérieur, en relations directes avec
l´Italie et les Grecs de Marseille, le développement des échanges
et des trafics bénéficiant d´abord à une élite restreinte,
qu´il est commode d´appeler « princière ». Ces sites de
hauteur, centres du pouvoir, et les tombes qui les accompagnent, ont
duré, sous cette forme, peu de temps : deux ou trois générations.
On tend aujourd´hui à dater la tombe de Vix des environs de 500
avant J.-C.
Son étude détaillée, et la réflexion sur son mobilier et sa
situation chronologique et culturelle, apportent beaucoup sur
plusieurs problèmes importants. Les premiers touchent aux rapports de
Marseille avec l´Europe intérieure, le Mont Lassois se distinguant
des sites princiers de l´Est du Rhin par l´importance primordiale
de ses relations avec Marseille ; c´est également important pour
l´histoire même de Marseille, fondée vers - 600 ; dès 1960, Fr.
Villard avait vu le rôle du commerce de l´étain.
L´analyse du mobilier même de la tombe a conduit d´autre part à
modifier notre vision du passage du premier au deuxième Âge du Fer,
car elle montre que, dès avant la chute des sites princiers,
apparaissent dans les objets et leur technique, comme dans les rites,
des traits qui se développeront ensuite : cela suggère que les
ruptures qui ont conduit à distinguer les deux époques -
remplacement du char cérémoniel à quatre roues par le char de
guerre à deux roues, changement dans les types des armes et de
plusieurs objets - , et qui sont contemporaines de la fin des sites
princiers, ne doivent pas masquer une continuité profonde : depuis
deux ou trois décennies, la recherche, en préhistoire et
protohistoire, insiste sur les continuités plutôt que sur les
ruptures.

Claude Rolley
professeur émérite de l´université de Bourgogne.
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MessageSujet: Re: Articles et adresses internet   Articles et adresses internet EmptyMer 6 Déc - 16:51

L'ART CELTE
L´art celte est avant tout un art du métal, qui utilise le bronze,
l´or et, plus rarement, l´argent. Il est certes capable de
s´exercer sur la pierre et la céramique, mais c´est surtout un
art d´orfèvres, qui s´enrichit d´ivoire, d´os, de corne, de
pierres précieuses, d´ambre venu du Nord, transformés en perles et
incrustations, de corail enfin, ce dernier remplacé par les émaux à
l´époque de La Tène. Le corail, en effet, est alors détourné des
pays celtiques par le marché de l´Inde. Tant que l´émail est
utilisé comme succédané du corail, il est rouge sang : le corail
devait en effet sa vogue à son efficacité contre le mauvais oeil.
Sous l´Empire romain, dans les îles Britanniques, l´émail
devient polychrome et il est appliqué sur de plus grandes surfaces.
Il recouvre surtout le bronze, et les clous à large tête sont les
premiers à en bénéficier.
Enfin l´art celte n´ignore pas le verre, à une, deux, trois ou
quatre couleurs ; il en fait des bracelets, des amulettes et des perles.
Sur les métaux, le décor est estampé, ajouré, incrusté, perforé,
rehaussé, gravé (la gravure n´est pas oubliée des sculpteurs qui
ont, ainsi, d´un simple trait, dessiné sur les guerriers
d´Entremont le détail de leurs costumes). On applique aussi de
l´or en feuille sur le fer et le bronze. Quant à la peinture, la
céramique en a pour ainsi dire le monopole. La couleur se retrouve
dans les productions les plus variées de cet art essentiellement
décoratif : la simple énumération des matériaux employés le
suggérait déjà. vessies de poisson sont autant de motifs couramment
utilisés.
Dès ses débuts, l´art celte stylise et transforme animaux et
plantes. S´il n´ignore pas les grecques, ni la palmette grecque,
qui lui est venue par l´Italie et qu´il simplifie et rend plus
abstraite, il aime particulièrement la courbe et la contre-courbe, la
spirale, le ying-yang venu de Chine, le tracé en S, la triscèle et
la svastika ; la rosette et la lyre, la feuille (et en particulier la
feuille-virgule) et le lotus, les larmes, les vessies de poisson sont
autant de motifs couramment utilisés.
-Bijou en or datant du VIe avant J.C (culture de Hallstatt)
-Fibule serpentine (tombe du chef celte Hochdorf, Allemagne)
-Bol en or (tombe du chef celte Hochdorf, Allemagne)
C´est un art du décor qui ne cherche ni à copier la réalité, ni
à en donner une image idéale ; la réalité est simple prétexte.
Cet art ne prétend pas davantage stimuler la réflexion qu´exalter
le mysticisme. Cette volonté de faire de l´art un pur décor est
bien un choix délibéré, puisque les Celtes n´ignoraient pas, ou
cessèrent vite d´ignorer, la représentation du visage humain
(comme en témoignent les statues, les masques de tôle, les monnaies
ou le chaudron de Gundestrup) et celle des animaux.
Cet art original ne reste pas fermé sur lui-même ; il emprunte aux
arts méditerranéens; cela est attesté clairement pour les monnaies
qui imitent les monnaies d´or macédoniennes et aussi, mais d´une
façon un peu moins évidente, par l´emploi de tel motif décoratif,
comme la palmette. L´art celte emprunte aussi à l´Antiquité
"barbare": des Scythes, il retient certaines figures animales ; du
Caucase, la technique de l´émail.
-Masque et mains de bronze, VIIe siècle avant JC.
Les chaudrons
Les chaudrons étaient utilisés par les Celtes lors des cérémonies
rituelles, associés aux fêtes de l'autre monde et à la
régénération. Une légende galloise raconte ainsi qu'un chaudron
magique pouvait rendre la vie aux guerriers tués au combat si on les
y mettait à cuire toute une nuit. Ce n'est peut-être pas un hasard
si l'une des scènes du chaudron de Gundestrup (Ier siècle av. J.-C.)
semble illustrer ce thème; il serait ainsi l'une des rares pièces à
livrer quelques indications sur les croyances religieuses celtes : si
aucun des personnages des scènes mythologiques qui en composent le
décor ne peut être identifié avec certitude, on s'accorde à penser
que la scène la plus détaillée représente le dieu cornu Cernunnos,
brandissant un serpent à cornes de bélier et un torque, deux
symboles de fertilité et d'opulence. Bien que les origines de ce
chaudron restent incertaines, son artisanat permet de penser qu'il a
été réalisé en Thrace, même si certains spécialistes préfèrent
croire qu'il provient d'une sépulture de Gaule.
-Chaudron du Ier siècle avant JC; National Museum, Copenhague
-Chaudron de la tombe du chef celte (Hochdorf, Allemagne)
-Ornement de chaussures (tombe du chef celte Hochdorf, Allemagne)
-Corne à boire (tombe du chef celte Hochdorf, Allemagne)
-Dagues (tombe du chef celte Hochdorf, Allemagne)
-Détail du chaudron de la tombe du chef celte (Hochdorf, Allemagne)
Un art de petits objets
L´art celte est essentiellement un art de petits objets, ou du moins
d´objets transportables, et en tout cas d´objets utilitaires,
conçu pour les hommes, du moins leurs chefs (et non pour les dieux)
et pour leur vie quotidienne (et non pour des occasions
exceptionnelles). Il s´exerce dans les domaines de l´armement, du
foyer et de la parure. Toutes les pièces de l´équipement du
guerrier sont donc des objets d´art (à tel point que les
nécessités imposées par la forme des épées entraînant des
modifications du décor, on a pu parler d´un style des épées).
Pour la guerre, chars, épées, qui deviennent plus longues à
l´époque de La Tène, pointes de lance, boucliers, casques et
poignards ; à la maison, chenets pour le foyer, cornes à boire,
récipients, en métal ou en céramique selon qu´ils sont d´usage
plus ou moins courant, et en particulier les fameuses situles ; des
bijoux enfin, torques ou gros colliers de métal, devenus pour le
grand public le signe de la celticité, bracelets, boucles
d´oreilles, pendentifs, boucles de ceinture et fibules, très
précieux critères de datation ; d´autres accessoires de la
toilette : les rasoirs, dès l´époque de Hallstatt, et les
miroirs, à partir de l´époque de La Tène, en particulier dans
les îles Britanniques.
-Torque (tombe du chef celte Hochdorf, Allemagne)
-Chevaux (tombe du chef celte Hochdorf, Allemagne)
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