L'Histoire à François Rabelais.
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La Fille de la Chouette
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Date d'inscription : 07/11/2006

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MessageSujet: Les définitions   Les définitions EmptyMar 7 Nov - 21:30

Topographie : interface entre l'atmosphère et la lithosphère. C'est la connaissance des éléments qui constitue tout relief pour mettre en évidence les grandes unités topographiques. => On travaille sur les formes du relief.

Le modelé : analyse de la physionomie prise par la topographie à grande échelle (= ensemble des formes de détails). Tout modelé est constitué de système de pentes. L'horizontalité parfaite est très rare (les grands lacs salés d'Utah). Les pentes sont des versants.

Versant : le versant s'établit entre la ligne haute (interfluve) et la ligne basse (talweg) à partir de laquelle elle change de sens. Le plus souvent l'inclinaison s'atténue vers le haut (convexité) et vers le bas (concavité). Il y a aussi des ruptures de pente, le replat et le resaut.

Vallée : C'est une zone basse, souvent étroite et allongée avec des versants relativement raides et drainée par un cours d'eau temporaire ou continu. La vallée est un espace située entre deux interfluves et fixée sur un talweg. Il y a différentes formes de vallée, en V, vallée étroite et versants raides, et en U, à fond plat et large. Les vallées sont généralement calibrées, elles s'élargissent d'amont en aval.
Une forme allongée avec des versants n'est pas forcément une vallée. Si les versants font moins de vingt mètres, c'est un vallon.

Vallon : vallée peu profonde avec des pentes faibles et une largeur réduite.

Il y a d'autres accidents en creux, mais leur originalité est qu'ils ne sont pas parcourus par des cours d'eaux. Ce sont des dépressions fermées.

Dépression fermée : espace déprimé vers lequel converge toutes les pentes autour. Elle peut être de taille très diverse, de plusieurs dizaines de mètres à un kilomètre.

Butte : relief isolé où à partir du sommet toutes les pentes divergent. C'est le contraire d'une dépression, d'une vallée.

Les formes élémentaires s'associent pour former les unités topographiques.

Les unités topographiques : elles composent les grandes formes du paysage.
En premier :
La plaine : vaste secteur (plusieurs dizaines de km2) où les variations d'altitude sont faibles, lentes. Il est possible d'avoir des accidents de reliefs, dépression ou butte. Les cours d'eau sont au même niveau, pas encaissé.
En deuxième :
Le plateau : C'est une topographie à l'altitude assez élevé, à la surface et au modelé varié, dans laquelle le cours d'eau est encaissé.
-C'est un plateau massif si les vallées sont peu nombreuses et profondes.
-C'est un plateau disséqué si les vallées sont larges.
Pour savoir si c'est un plateau, on trace une tangente de tous les sommets, si elle les relie c'est bon. Sinon c'est un secteur de collines.
En troisième :
La montagne : Relief vigoureux portés à des altitudes élevées et découpés par des vallées à fortes pentes. Si il y a une succession de crêtes et de dépression c'est une chaîne de montagne. Ces montagnes sont jeunes, pas encore érodées. Au contraire, les montagnes anciennes forment des massifs. De 500 à 1000m on parle de moyenne montagne et à partir de 1000m on parle de haute montagne.

Secteur de collines : les sommets des collines sont différents les uns des autres. Il n'y a pas de tangente pour former un plateau. C'est une succession d'interfluves parfois circulaires et au sommet généralement arrondi à l'altitude variable. C'est un stade avancé de la dissection d'un plateau à cause de l'érosion.

Talus : Ce n'est pas un simple versant de vallée qui forme les détails, le modelé. Il lui ressemble mais la taille est plus importante. Le talus est un versant qui sépare deux unités topographiques dont il constitue la limite (par exemple le versant situé entre une plaine et un plateau est un talus). On étudie son commandement (la hauteur de sa dénivellation), son tracé (le dessin qu'il forme) soit à petite échelle, soit à grande échelle. Feston : Un rentrant dans un talus qui correspond au débouché d'une rivière.

La carte : C'est la représentation géométrique (passage d'une sphère à un plan => nécessite l'utilisation de la méthode mathématique de projection) plane, simplifiée et conventionnelle de tout ou partie de la surface terrestre et cela dans un rapport de similitude convenable qu'on appelle échelle. Cette représentation nécessite une simplification et une symbolisation. Pour pouvoir passer d'une sphère à un plan, on a établi une trame formée par un réseau de coordonnées géographiques terrestres à partir des méridiens et des parallèles.

Les méridiens : cercles imaginaires qui passent par les pôles, qui sont parallèle au méridien de Greenwich, le méridien d'origine.

Les parallèles : lignes circulaires parallèles à l'Equateur, leur point d'origine.

Les coordonnées géographiques : Tout point "p" sur la surface de la terre peut-être projeté sur une surface qu'on peut situer par les méridiens et les parallèles. Les coordonnées géographiques s'appuie sur la longitude et la latitude.

La longitude : Mesure de l'angle entre le méridien d'origine et le méridien où le point est situé. Il se décompte de 0 à 180° Ouest et de 0 à 180° Est.

La latitude : Mesure de l'angle situé entre le parallèle d'origine et le parallèle où le point est situé. Il se décompte de de 0 à 90° Nord et de 0 à 90° Sud.

Il existe deux formes de projections :
-conforme : avec la conservation des angles élémentaires mais la déformation des surfaces.
-équivalente : avec le rapport des surfaces mais pas celui des angles.

L'échelle : Toute carte doit indiquer son facteur de réduction, l'échelle. C'est le rapport de la distance mesurée sur la carte à la valeur réelle sur le terrain.
-échelle numérique : écrit sous la forme 1/50000 ou 1: 50000. 1cm est égal à 50000cm sur le terrain, soit 500m.
-échelle graphique : segment gradué qui matérialise sur la carte l'échelle numérique.
L'ING (Institut de géographie national) classe les cartes par échelle. Quand elle est inférieure à 1/10000, c'est un plan, une très grande échelle. Quand elle est comprise entre 1/10000 et 1/25000, c'est une grande échelle, entre 1/25000 et 1/100000, c'est une moyenne échelle, entre 1/100000 et 1/500000, c'est une petite échelle. Au dessus de 1/500000, c'est une très petite échelle.

La planimétrie : c'est l'ensemble des signes conventionnels qui servent à indiquer les objets présents sur le sol, qui sont d'origine humaine ou naturelle.

L'orographie : certaines couleurs sont toujours utilisées pour noter un objet en particulier. Les teintes orangés sont pour les reliefs, le bleu pour l'eau, le vert pour la végétation, l'orange, le rouge et le noir pour les voies de communication.

La toponymie : Ce sont les nom des villages, des lieux.
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